INSECTES INVASIFS 

Frelons asiatiques

Frelons asiatiques : que faire si vous trouvez un nid ?

Avec la tombée des feuilles, vous êtes nombreux à nous signaler des nids de frelons asiatiques, désormais visibles dans les arbres. Notez que ceux-ci peuvent aussi être présents dans une haie ou des broussailles aussi nous vous invitons à la plus grande prudence !!!
Si vous détectez la présence d’un nid ou de frelons asiatiques dans votre jardin, il est déconseillé d'agir seul. S’approcher d’un nid actif peut en effet entraîner des attaques agressives de la part de ces frelons. Contactez immédiatement les services spécialisés pour une intervention sécurisée.
Contactez la mairie pour le signaler
 Ne tentez pas de détruire le nid par vous-même, cela peut se révéler dangereux pour vous et votre entourage.
 Informez votre entourage et invitez-les à garder leurs distances en attendant l’intervention des professionnels.

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  • ​​​​​​​Attention si vous vous faites piquer plusieurs fois ou si vous êtes allergique à son venin
  • Sa piqûre est douloureuse.
  • Son dard ne tombe pas, il peut donc piquer tant que sa poche à venin se remplit.
  • Possibilité de choc anaphylactique

Il faut appeler les pompiers en cas de difficultés à respirer ou de malaises.

  • Pour se soulager, laver et désinfecter, puis poser un glaçon à l’endroit de la piqûre.
  • Retirer bagues et bracelets si la piqûre a eu lieu sur une main ou un bras.​​​​​​​
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Le frelon asiatique se nourrit de fruits et surtout d'insectes, dont les abeilles.
Il est en effet un redoutable prédateur pour les abeilles, provoquant des dégâts importants sur certains ruchers notamment.
Sans intervention humaine, le frelon asiatique est donc libre de faire ce que bon lui semble au sein des ruches, allant même jusqu'à piller le couvain. La lutte contre le fléau asiatique est d'autant plus difficile car le recours à l'utilisation de pesticides est impossible, ils ne font aucune différence entre butineuse et frelon asiatique.
 Il est présent sur la quasi-totalité du territoire régional, une grande colonisation à été découverte sur notre commune. Il provoque ainsi l’inquiétude des apiculteurs, mais aussi, plus largement, des citoyens et des élus.

Le frelon asiatique n’attaque pas l’homme spontanément mais il représente un danger si vous approchez de son nid. Il attaquera alors en rafales avec acharnement.

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Tous les nids de frelons ont été retirer sur le domaine communal et des pièges vont être installés. Si vous avez des nids de frelons veuillez appeler des professionnels car les pompiers n’interviennent plus.

Moustiques tigres 

Selon les experts, sa présence est due au réchauffement climatique ainsi qu'à l"augmentation des trajets internationaux. Présent depuis 2012 dans la région, le moustique tigre s’est installé progressivement dans les 12 départements. 
On ne lutte pas de la même manière contre les moustiques tigres que contre les moustiques autochtones. La première chose à faire est de traquer les eaux stagnantes dans votre habitation, notamment sur les terrasses et dans les jardin ( coupelles, pneus usagés, récupérateurs d’eau de pluie, mobiliers de jardin, piscines non entretenues, bâches,…). Car ces eaux sont les lieux de reproduction des moustiques tigres.
Cependant, ceux-ci se déplaçant dans un rayon de 150 mètres, si vous êtes la seule personne de votre quartier à éliminer les eaux stagnantes de votre habitation, sachez que vos efforts seront vains. Il est essentiel de faire de cette lutte, une lutte commune avec vos voisins.

Pour éviter la prolifération de cette espèce en détruisant les lieux de ponte, il faut :

  • Vider régulièrement ou supprimer les coupelles sous les pots de fleurs, vases… ou les remplir de sable afin de conserver l’humidité sans qu’il y ait d’eau stagnante ;
  • Ranger, à l’abri de la pluie, les seaux, le matériel de jardinage, les jouets ou encore les récipients divers ;
  • Recouvrir les bidons de récupération d’eau à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu ;
  • Curer les gouttières pour faciliter le bon écoulement des eaux.

Une fois les lieux de ponte éliminés, pour poursuivre le combat contre la prolifération des moustiques tigres, il peut être intéressant d’installer en complément des pièges ou des moustiquaires.
Il existe, par exemple, des pièges sans pesticides qui vont reproduire les odeurs du corps humain pour leurrer le moustique. Il se fait aspirer et meurt à l'intérieur.
Les nichoirs à mésanges sont aussi expérimentés dans les parcs et jardins. En effet, la mésange est un prédateur du moustique tigre. Elle peut manger l'équivalent de son poids, c'est-à-dire entre dix et quinze grammes d'insectes.

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Au-delà des démangeaisons qu'elles provoquent, les piqûres du moustique tigre peuvent transmettre des maladies. Le moustique tigre peut être vecteur de nombreux virus comme ceux de la dengue, du Zika ou du chikungunya. Pour transmettre un virus à une personne qu'il pique, le moustique doit d'abord s'être infecté en prélevant le sang d'une personne malade. Plus récemment il a été impliqué dans la transmission du virus zika, qui cause du retentissement chez les femmes enceintes et les bébés.
Il ne faut pas pour autant s'alarmer, ce moustique n'est pas plus dangereux, ni plus douloureux.

Comment se protéger des moustiques tigres ?

Pour éviter les piqûres, les meilleures solutions sont :

  • De porter des vêtements longs et clairs et de s'asperger de répulsifs.
  • Éviter les cosmétiques parfumés qui les attirent
  • Opter pour des sprays répulsifs
  • Investir dans une moustiquaire


Vous pouvez également contribuer à la surveillance du moustique tigre en signalant sa présence sur le site signalement-moustique.fr.


Chenilles processionnaires 


​​​​​​​Durant l'hiver, les chenilles processionnaires se développent dans des nids blancs de soie accrochés aux branches des pins et des cèdres, les deux arbres essentiellement touchés. Et à l'arrivée des beaux jours, elles sortent de leur cocon et vont s’enfouir sous terre avant de se transformer en papillon, au début de l'été.

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Pour s'en protéger, plusieurs techniques existent. Il y a l’éco-piégeage, qui consiste à piéger les chenilles lors de leur descente en procession au printemps dans un sac contenant de la terre, un piège à collier, disposé autour de l’arbre. Ou bien on peut couper les nids des arbres et les brûler pour diminuer les processions des chenilles. Autre mesure de plus grande ampleur, introduire ses prédateurs naturels : la mésange et la chauve-souris. Sinon vous pouvez également contactez un professionnel.

Malgré le risque sanitaire, les chenilles processionnaires ne font pas l’objet d’obligations de destruction. Pour autant, plusieurs maires, ont pris des arrêtés imposant la suppression des cocons.


Elle est surtout connue pour son mode de déplacement, en file indienne. Elle est facilement reconnaissable : elle mesure environ 4 cm et est de couleur brune avec des tâches orangées. Elle est surtout recouverte de poils, qui se détachent très facilement lors d'un contact ou sous l'effet du vent. Ces poils représentent un danger pour les humains, mais aussi pour les animaux de compagnie.
Pour les animaux, les dangers sont tout d’abord cutanés, après un contact avec les poils des chenilles. Les poils urticants arrivaient jusqu'à la peau, ils pourraient provoquer des rougeurs, des démangeaisons, voire du gonflement. Si le gonflement intéresse la sphère buccale, vous pouvez commencer par essayer, en portant des gants en latex ou des gants de cuisine, de rincer abondamment la gueule de l'animal à l'eau froide. Tout de suite, vous appelez le vétérinaire, parce que des traitements peuvent être mis en place.
Pour les humains, les poils urticants que l’on retrouve sur les chenilles, même mortes, dans les nids, même vides, et dans les sites d’enfouissement peuvent provoquer diverses réactions :

  • irritations des voies respiratoires
  •  éruptions avec démangeaisons, conjonctivites
  •  inflammation des muqueuses (la langue par exemple).

En cas de contact avec ces poils, le premier geste à faire est de se tremper dans de l’eau, un bain chaud de préférence, car l’eau chaude ramollit les poils et dilue le venin, qui est hydrosoluble.
Les atteintes uniquement locales ne nécessitent pas une hospitalisation d’urgence à moins d’être sévères.

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Quelques gestes pour ôter les poils de la peau :

  • Rincez abondamment la zone atteinte puis lavez avec du savon.
  • Les vêtements seront enlevés avec précaution. N’hésitez pas à utiliser des gants et un masque, ainsi qu’à fermer les yeux. Ces vêtements devront ensuite être lavés à température maximum, et si possible séchés au sèche-linge.
  • Brossez-vous les cheveux soigneusement, la tête en bas au-dessus du bac à douche.
  • Du scotch peut être utilisé pour enlever les poils de l’épiderme.

Une visite chez le médecin pourra soulager la douleur et les démangeaisons. Dans tous les cas, en présence de symptômes tels que vomissements, fièvre, vertiges, présentez-vous aux urgences.

Il est important de prendre toutes les précautions si vous vous trouvez dans une zone sensible :

  • Ne tondez pas le gazon sans avoir abondamment arrosé après qu’aient eu lieu des processions.
  • N’étendez pas le linge à l’extérieur au printemps.
  • Si vous avez des résineux avec chenilles dans votre jardin, il est judicieux de prévoir de les élaguer. En attendant, évitez au maximum la proximité avec ces arbres, en particulier pour les enfants.
  • N’essayez pas de déplacer un nid, même vide, faites appel à des professionnels qui possèdent l’équipement adéquat. Une action inadaptée ou réalisée dans de mauvaises conditions, ou encore au mauvais moment contre ces nids peut entraîner une dispersion de poils dans l’environnement. Et ceux-ci peuvent rester “actifs” durant des années.
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